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"TROTTER, VOGUER, ROULER ... À MONTREUX"

"TROTTER, VOGUER, ROULER ... À MONTREUX"

08.04.2018 Exposition Musée de Montreux, jusqu'au 4 novembre 2018


Image: © http://www.museemontreux.ch/temporaire.html

Il est maintenant aisé de se déplacer rapidement et avec un minimum de tracas administratifs d'un coin à l'autre du monde. Même si nous pouvons choisir de marcher sur des chemins sûrs et bien entretenus, nous avons aussi l'option de sauter dans une voiture ou dans un train, d'embarquer sur un bateau ou de prendre un avion pour une destination lointaine. Mais jadis, qu'en était-il? Comment nos ancêtres circulaient-ils dans notre région? C'est le propos de la nouvelle exposition au Musée de Montreux:

Histoire des transports d'hier à nos jours

Montreux se situe depuis fort longtemps sur un axe de grand passage, stratégique et donc convoité. C'est un trait d'union entre l'Italie et la France, au bord d'un grand lac. Les principaux arcs routiers sont fréquentés depuis l'Âge préhistorique, même si nous n'en conservons aucun témoignage. Par contre, la période romaine nous a bien laissé quelques vestiges: un réseau routier, jalonné de bornes milliaires, et bien adapté pour faciliter un déplacement rapide des légions. Passent alors les Burgondes, les Francs, les Bourguignons et les Savoyards.

Durant toute la période moyenâgeuse, le transit par ici des marchandises et des voyageurs évolue au gré des siècles et des échanges commerciaux, telles les grandes foires internationales - d'abord en Champagne, puis à Genève et à Lyon. De plus, la construction de nouveaux tracés, à l'instar de la route du Simplon et du Saint-Gothard, éclipsent la voie antique du Grand-Saint-Bernard.

Toutefois, le réseau routier mis en place par les Romains se dégrade peu à peu. Jusqu'au 18ème siècle, les chemins sont boueux, étroits, souvent encaissés et raides. Malgré cet état, on y croise des soldats, des autochtones, des pèlerins, des marchands, des travailleurs itinérants, des voyageurs, des étudiants, des malades et des messagers. Tout ce monde se déplace à pied, à cheval, en char à banc, en diligence ou en carrosse.

Le lac Léman n'est pas en reste. Au fil du temps, il voit se succéder sur ses eaux faussement calmes des embarcations variées et multiples aux doux noms de nau, brigantin, corsaire, galère, galiote, cochère, ou barque: certaines sont conçues pour la guerre, d'autres pour le transport des marchandises ou encore pour celui des passagers.

Il faut attendre l'arrivée des Bernois puis la création du Canton de Vaud pour que s'élabore lentement une réelle politique des Ponts et Chaussées. La révolution industrielle annonce alors les prémices d'un essor touristique qui transformera profondément le visage de la Riviera. Ainsi, le 19ème siècle est marqué par l'entrée en fanfare de tout nouveaux moyens de transport. Les premiers bateaux à vapeur sur le Léman rivalisent entre eux pour conquérir le titre du plus grand, du plus beau, du plus confortable ou du plus rapide des navires.

Trente-deux ans plus tard, la conquête du rail s'enchaîne d'une manière laborieuse mais déterminante. Tronçons par tronçons, le chemin de fer crache sa fumée noire pour le plaisir grandissant d'un public attiré par la célérité du trajet. Le premier tramway de Suisse - entre Vevey et Chillon - s'ébranle grâce à la Fée Électricité. Des funiculaires relient les stations inférieures aux stations supérieures et un chemin de fer à crémaillère gravit poussivement la montagne. Enfin, des trains panoramiques serpentent au travers de sublimes paysages, suscitant l'enthousiasme des passagers ébahis.

Et, le temps s'égrène... Le tram est remplacé par le trolley puis par le bus. La voiture s'impose en maîtresse durant l'entre-deux-guerres. Un aéroport, ainsi qu'un vol régulier par hydravion et une autoroute vertigineuse parachèvent le très riche éventail des moyens de transport dans la région.

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Pascale Simond, Conservatrice

Contact:

http://www.museemontreux.ch/temporaire.html

 

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