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LE PRIX JAN MICHALSKI DE LITTÉRATURE 2019 EST DÉCERNÉ À ZERUYA SHALEV POUR SON ROMAN "DOULEUR"

LE PRIX JAN MICHALSKI DE LITTÉRATURE 2019 EST DÉCERNÉ À ZERUYA SHALEV POUR SON ROMAN "DOULEUR"

05.12.2019 Le Prix Jan Michalski 2019 est décerné à Zeruya Shalev pour son roman "Douleur" (Gallimard, 2017), traduit de l'hébreu en français par Laurence Sendrowicz. Lauréate du Prix Jan Michalski 2019, Zeruya Shalev reçoit une récompense de CHF 50'000.- ainsi qu'une œuvre d'art choisie à son intention: Bird and Egg, sculpture de Kiki Smith, 2004.


Bild: Zeruya Shalev auf der Frankfurter Buchmesse 2015 - Foto: Lesekreis, https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Heike_Huslage-Koch - Lizenz: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.en - Datei: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Zeruya_Shalev_Frankfurter_Buchmesse_2015.JPG

Le jury a salué "un roman vertigineux dans lequel l'auteure explore les territoires physiologique et émotionnel de la souffrance, où le passé et le présent des personnages sont inextricablement liés. Zeruya Shalev est une écrivaine singulière, dont l'écriture à la fois déliée et tendue, acérée et poétique, nous a donné un récit délicat dans sa violence, une histoire d'amours entêtées mêlant plusieurs générations. Cette histoire de déchirures intimes qui épouse, par strates successives, l'évolution de la société israélienne est aussi le roman cicatriciel d'un pays."

Née en 1959 dans le kibboutz Kinneret, en Galilée, l'écrivaine israélienne Zeruya Shalev a vécu à Tel-Aviv, puis à Jérusalem où elle a suivi des études bibliques. Elle est actuellement établie à Haïfa. Son œuvre compte de la poésie et de la fiction, ainsi que deux ouvrages jeunesse. En 1997, son roman Vie amoureuse (Gallimard, 2000, pour la traduction en français) provoque la polémique en Israël tout en rencontrant un large succès à un niveau international. Son ouvrage suivant, Mari et femme (Gallimard, 2001), est aussi un best-seller. Grièvement blessée suite à l'explosion d'un bus lors d'un attentat suicide en janvier 2004, Zeruya Shalev reste immobilisée plusieurs mois avant de reprendre l'écriture. Paraissent Thèra (Gallimard, 2007), Ce qui reste de nos vies (Gallimard, 2014), couronné du Prix Femina étranger, puis Douleur (Gallimard, 2017).

Traduite en plus de vingt langues et récompensée de prix prestigieux, dont le Prix Wizo du livre 2007 et le Prix de littérature mondiale Die Welt 2012, l'œuvre de Zeruya Shalev arpente avec prédilection les terrains en clair-obscur de l'intimité des êtres, les inflexions de la vie amoureuse et familiale, les heurts générationnels.

*

Douleur de Zeruya Shalev, aujourd'hui Prix Jan Michalski 2019, offre l'expérience romanesque - vertigineuse et envoûtante - d'une immersion dans le monde intérieur d'Iris, brillante et dévouée directrice d'une école de Jérusalem, quadragénaire, mariée à Micky, époux replié sur ses parties d'échec en ligne, et mère de deux grands enfants en passe de prendre leur envol. Son existence se trouve à un point de vacillement quand, dix ans après avoir été victime d'un attentat terroriste en croisant la route d'un bus piégé, Iris voit ses douleurs physiques, séquelles d'un traumatisme profond, se réveiller. Sous les traits du médecin qu'elle consulte au centre antidouleur de l'hôpital, elle retrouve Ethan, son premier grand amour qui l'avait brutalement quittée à dix-sept ans. Une autre douleur se réveille alors, plus ancienne, celle de l'abandon et du chagrin, à laquelle Iris et Ethan opposent la renaissance du désir et la tentation d'abolir le temps en reprenant leur passion inachevée. Depuis ce point nodal, Zeruya Shalev sonde toutes les nuances des états d'âme et de conscience d'un être humain à la croisée des choix, alors que la pulsion vitale se heurte aux engagements familiaux et sociaux, que les liens de filiation tanguent, accrochent les fantômes du passé et enchevêtrent les destinées les unes aux autres.

Ce portrait sensible de femme en quête d'équilibre et de sens embrasse en écho tout un paysage social où la violence se regarde depuis l'intérieur. Si Zeruya Shalev a longtemps volontairement tenu le contexte israélo-palestinien à l'écart de ses écrits, Douleur est l'occasion d'explorer, avec une extrême finesse, les impacts d'un événement aux origines politiques sur une existence. Pour mieux revenir à ce que l'âme humaine a d'universel.

pjm

Video:

Zeruya Shalev, lauréate du Prix Jan Michalski 2019

https://www.youtube.com/watch?v=mM6pLosKjIA&feature=youtu.be

Contact:

http://www.fondation-janmichalski.com/prix-jan-michalski/edition-2019/

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